Au menu de l'actualité biologique du mois de février : une utilisation originale des thylakoïdes dans des cellules animales, l'établissement du connectome de la larve de drosophile, la maladie d'Alzheimer et son lien avec les infections, et une explication à la bonne conservation de l'ADN dans un petit os du crâne.
Des thylakoïdes pour traiter l’arthrose ?
L’arthrose se caractérise par une production insuffisante de matrice extracellulaire par les chondrocytes. Celle-ci est notamment liée à une synthèse insuffisante d'ATP et de NADPH par ces cellules. Afin d'améliorer l'anabolisme des chondrocytes, une équipe chinoise a misé sur des structures d'origine végétale : les thylakoïdes.
L’ensemble des connexions nerveuses d’un cerveau de larve de drosophile a été cartographié
À l'aide de nombreuses images de microscopie électronique et d'une reconstruction assistée par ordinateur, une équipe de l'université de Cambridge a pu établir le connectome de la larve de drosophile, c'est-à-dire reconstituer l'intégralité des 544 000 synapses unissant ses 3013 neurones !
La maladie d’Alzheimer, une origine infectieuse ?
La maladie d’Alzheimer est caractérisée par l’accumulation de protéines tau dans les neurones et la formation de plaques amyloïdes entre ces cellules. Des recherches récentes montrent que ces lésions caractéristiques pourraient être les conséquences d’infections cérébrales, qui seraient donc une cause possible de la maladie.
Pourquoi l’ADN fossile est-il mieux conservé dans l’os pétreux ?
L’ADN fossile est mieux préservé dans un petit os du crâne, l’os pétreux, que dans les autres os. Une équipe pluridisciplinaire de paléontologues, anatomistes et biologistes moléculaires de l’Institut Weizmann des sciences (Israël) explique cette meilleure conservation par une quantité plus importante de cellules osseuses dans cet os que dans le reste du squelette.