Les plastes des Eucaryotes trouvent leur origine dans l’endosymbiose primaire d’une cyanobactérie par l’ancêtre des Archéoplastidés. La cyanobactérie contenait des thylakoïdes (bleu clair) associés à des phycobilisomes (points bleu clair). Elle était délimité par une membrane plasmique (turquoise) entourée par une paroi de peptidoglycane (marron) et une membrane externe (vert bouteille).

Cette endosymbiose primaire a donné les plastes à deux membranes des Glaucophytes (qui ont conservé la paroi et les phycobilisomes), aux Rhodophytes (qui ont conservé les phycobilisomes) et aux Chloroplastidés. Notez que la membrane d’endocytose n’a pas persisté.

Des endosymbioses secondaires, soit de Rhodophytes, soit de Chloroplastidés, ont ensuite eu lieu dans différentes lignées d’Eucaryotes, représentées par des couleurs de cytoplasme et de membrane plasmique différentes. Ces événements d’endosymbiose secondaire ont logiquement conduit à des plastes à quatre membranes, les deux membranes les plus externes correspondant à la membrane d’endocytose ainsi qu’à la membrane de la cellule endocytée. Dans certains cas, le noyau de la cellule endocytée persiste sous forme de nucléomorphe (Cryptophytes et Chlorarachniophytes). Chez les Dinoflagellés et les Euglénidés, les plastes n’ont que trois membranes, ce qui pourrait s’expliquer par une perte de la membrane de la cellule endocytée. Par ailleurs, chez les Dinoflagellés, le plaste à trois membranes a été remplacé dans plusieurs lignées suite à d’autres événements d’endosymbiose secondaire, voire tertiaire, non représentés ici. Chez les Cryptophytes, les phycobilisomes ne se situent pas du côté du stroma, mais du côté du lumen des thylakoïdes. Chez les Apicomplexés, le plaste n’est pas photosynthétique. Dénommé apicoplaste, il est impliqué dans certaines biosynthèses.

Les proportions du plaste et du noyau par rapport au reste de la cellule ne sont pas respectées.

Les schémas de cellules sont adaptés de Keeling et Eglit, 2023 1.