Cet arbre représente la meilleure estimation de Parins-Fukuchi et coll., 2018. À la différence d’autres méthodes de construction d’arbres phylogénétiques, n’utilisant que des données morphologiques, les auteurs estiment, dans l’étude dont est tirée cette figure, qu’il est préférable de recourir en plus aux données de datations des fossiles (lignes bleues) pour proposer des relations d’ancêtres à descendants. C’est ainsi qu’ils identifient Sahelanthropus tchadensis comme l’ancêtre des Hominines ultérieurs, Australopithecus anamensis comme l’ancêtre d’Australopithecus afarensis, Australopithecus garhi comme l’ancêtre du genre Homo, Homo antecessor comme l’ancêtre d’Homo heidelbergensis, qui aurait lui même donné Homo sapiens et Homo neanderthalensis. Les sous-figures B et C montrent des portions de l'arbre reconstruites sans proposer de relations d’ancêtres à descendants et qui, selon les auteurs, induisent des « résultats erronés ». Les silhouettes viennent du site PhyloPic.