Au programme de l'actualité biologique du mois de janvier : des mutations qui s'accumulent à un rythme variable chez les Mammifères, un mode de nutrition original : la virovorie, l'élucidation du mécanisme permettant aux plantes de ne pas produire de racines secondaires en traversant un sol sec et, pour finir, trois conditions importantes pour garder de bonnes capacités cognitives en vieillissant.
Le taux de mutation somatique dépend de la durée de vie chez les mammifères
Pour la première fois, une équipe britannique a comparé les taux de mutations somatiques chez seize espèces de mammifères. Publiées dans Nature, leurs observations montrent qu’indépendamment de la durée de vie, la quantité de mutations atteinte en fin de vie est similaire. En effet, le taux de mutation diminue avec la longévité. Ce résultat est en faveur de la théorie selon laquelle le vieillissement serait induit par une accumulation de mutations : les animaux dont le génome mute plus rapidement vivent moins longtemps.
Les virus, éléments clés des réseaux trophiques planctoniques
Dans une courte communication, des chercheurs et chercheuses de l'École polytechnique fédérale de Lausanne rapportent que différentes espèces de Ciliés se nourrissent de virus, mettant ainsi en évidence un mode de nutrition encore peu caractérisé : la virovorie.
L’acide abscissique empêche l'auxine d'induire des racines secondaires dans les sols secs
Les plantes ne produisent pas de racines secondaires lorsqu'elles traversent une zone sèche du sol. Une équipe de recherche vient de mettre en évidence les fondements moléculaires de ce contrôle du développement.
Trois facteurs clés pour garder un cerveau en bonne santé au cours du vieillissement
Le vieillissement normal est associé à des déficits cognitifs (déficits mnésiques et d’apprentissage, troubles psychiatriques). Il est néanmoins possible de ralentir ce déclin cognitif grâce à plusieurs facteurs dont notamment une bonne hygiène de vie.