L’origine du nom de famille Graminée est emprunté à un mot latin qui signifie gazon. La famille des Graminées est appelée aussi Poacées, le Code de nomenclature botanique considère ces deux appellations comme légitimes.

Parmi les herbes des champs, les Graminées se distinguent par la composition des inflorescences constituées d’épillets. Les avoines cultivées du groupe Avena sativa L. ont de gros épillets qui se prêtent bien à l’observation.

L’épillet légèrement écarté laisse apparaître les deux fleurs fertiles entourées de leurs glumelles supérieure et inférieure initialement partiellement masquées par les glumes supérieure et inférieure de l’inflorescence.

La figure 4 représente une dissection d’une fleur d’Avoine. Les glumes (bractées de l’inflorescence) ainsi que la glumelle inférieure (une des deux bractées de la fleur) et les trois étamines ont été ôtés pour permettre l’observation des glumellules. Si les étamines ainsi que l’ovaire et ses stigmates plumeux sont faciles à distinguer, ce qui relève du périanthe est malaisé à observer.

Les glumellules (photo ci-dessus) qui sont généralement au nombre de 2 (3 chez le riz) sont considérées comme des pièces du périanthe. Leur petite taille les fait souvent méconnaître. Elles participent à l’écartement des glumelles lorsque les étamines arrivent à maturité.

Cette morphologie de l’épillet se retrouve chez les Graminées avec des variations qui portent principalement sur le nombre de fleurs, ou le nombre de fleurs fertiles par épillet, le nombre d’étamines, de glumellules, la présence d’arête sur la glumelle inférieure, de poils, la disparition de glume…

Dans les ouvrages sur les Graminées on trouve d’autres noms pour décrire l’inflorescence des Graminées.