A. Les perturbations pulses correspondent à l’augmentation rapide, mais transitoire d’une pression sur l’écosystème.
B. La résilience locale mesure le temps de retour d’un écosystème à son équilibre avant perturbation (référence) tandis que la résistance mesure à quel point l’état de l’écosystème (par exemple un stock de poissons, la biomasse de la végétation) est influencé par la perturbation. Dans le paysage de stabilité, plus la pente vers l’état stable est élevée, plus la résilience locale sera forte car le système reviendra plus rapidement à son état d’équilibre.
C. Dynamique de rétablissement de populations de levures soumises à un choc salé entre le jour 4 et 5. Certaines sont fortement résilientes et reviennent à la même abondance qu'avant la perturbation (courbes bleues), d’autres sont moins résilientes et ont un temps de retour très long (courbes noires), et certaines s’éteignent (courbes roses). Leur résilience dépend de la forme du paysage de stabilité illustrée pour chaque type de réponse en dessous (A1-A3). Pour les courbes bleues, la pente entre la vallée et le sommet est forte. La perturbation pulse va pousser la population en haut du col, mais cette dernière revient donc vite à l’état avant perturbation (résilience forte). Lorsque la pente diminue, les populations reviennent à leur état initial mais en un temps plus long (courbes noires). Enfin, lorsque le paysage change pour favoriser un état d’extinction de la population plutôt qu’un état où la population persiste (cas rose), le choc salé fait basculer les populations vers l’autre état stable correspondant à l’extinction des populations. Données issues de 1