Dans ce réseau, les espèces (sphères colorées) sont ordonnées de bas en haut selon leur position dans la chaîne alimentaire, depuis les producteurs primaires en bas jusqu’aux prédateurs de sommet de chaîne en haut. Chaque trait continu reliant deux sphères représente une relation de consommation, la sphère la plus haute dans le réseau consommant la sphère la plus basse. Les humains, une population de chasseurs-cueilleurs aléoutienne, sont indiqués par la flèche rouge. Les couleurs représentent : vert = algues, bleu = divers (par exemple, détritus, protozoaires, bactéries, biofilms, lichens, plantes à fleurs marines), jaune = invertébrés, orange = poissons, rouge = mammifères, violet = oiseaux. Le réseau est très dense, donc difficile à lire, mais il représente la réalité de la complexité des interactions entre espèces et illustre la biodiversité comme « tissu vivant de la planète ». En (a), l’ensemble des espèces présentes dans l’écosystème est représenté. En (b), seules les espèces que les humains consomment sont colorées (c’est-à-dire les espèces liées aux humains par un seul lien trophique), les autres espèces sont en noir : les humains ne prélèvent qu’une petite partie des espèces. En (c), les espèces colorées sont celles reliées directement ou indirectement aux humains, par deux liens trophiques au maximum, (il peut s’agir par exemple des proies des poissons consommés par les humains). On voit nettement que les humains sont liés à la quasi-totalité des espèces présentes dans l’écosystème.
Le réseau trophique côtier de l’île Sanak, dans les Aléoutiennes (Alaska)
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