Les principales ressemblances entre H. luzonensis et A. afarensis sont indiquées en noir au niveau des flèches (forme générale en vue plantaire et développement des insertions pour les muscles fléchisseurs des pieds) et du trait pointillé (courbure longitudinale marquée en vue latérale) ; H. sapiens se distingue de ces deux espèces par une forme dite « en sablier » avec des insertions très réduites pour les muscles fléchisseurs des pieds en vue plantaire et un bord dorsal rectiligne en vue latérale. Ces trois phalanges sont des phalanges de pied de la rangée proximale (du doigt 2, 3 ou 4) dont l’emplacement est indiqué en orange (d).
Crédits : acquisition des modèles 3D et montage : Florent Détroit ; spécimens originaux et moulages du National Museum of the Philippines et du Muséum national d’Histoire naturelle.
Comparaison de la phalange proximale de pied d’Homo luzonensis CCH4 (a) avec celles d’Australopithecus afarensis (b) et Homo sapiens (c)
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