Transduction généralisée. 1. Le bactériophage infecte une bactérie et y transfère son matériel génétique. 2. Le génome du bactériophage se réplique et l’ADN de l’hôte est hydrolysé en fragments de taille variable. 3. Lors de l’assemblage des nouveaux virions, il peut arriver que des morceaux d’ADN de la bactérie hôte soient encapsidés. 4. Lorsqu’un tel bactériophage infecte une autre bactérie, il peut y avoir, par recombinaison homologue, échange entre un fragment de l’ADN de la bactérie donneuse et la zone homologue dans le génome de la bactérie receveuse. 5. La bactérie receveuse peut ainsi présenter un génotype différent de son génotype initial.
Transduction spécialisée. 1. La bactérie donneuse contient de l’ADN d’un bactériophage lysogène incorporé sous forme de prophage. 2’. La plupart du temps, suite à l’induction, le prophage s’excise sans emporter d’ADN bactérien. 2. Cependant, il peut arriver que le prophage s’excise en emportant un fragment d’ADN bactérien adjacent. 3. Le génome viral, et l’ADN bactérien associé, sont répliqués. 4. La cellule hôte est lysée. 5. Une nouvelle bactérie est infectée. 6. Le génome du bactériophage lysogène, ainsi que le fragment d’ADN issu de la bactérie donneuse, s’intègre dans le génome de l’hôte. Le gène A est alors présent en deux exemplaires. 6’ et 7’. Alternativement, un évènement de recombinaison homologue peut intégrer l’ADN de la bactérie donneuse dans celui de la bactérie receveuse.
Transduction généralisée et transduction spécialisée
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