Une population clonale d'amphibien urodèle (Pleurodeles waltlii) a été obtenue par transplantation nucléaire (3A). Les noyaux ont été prélevés à partir des cellules d'une unique blastula et transplantés dans des oeufs provenant de la ponte de la même femelle. On constate que bien qu'ayant le même patrimoine génétique, ces six individus présentent une distribution différente des plages pigmentées sur le tégument (les critères analysés quantitativement sont le nombre de taches et la distance entre les taches de chaque individu). Cette variabilité est cependant inférieure à celle observée sur des individus témoins (3B) correspondants aux animaux issus d'oeufs non transplantés provenant de la même ponte ayant fourni la blastula donneuse utilisée pour le transfert nucléaire. Ce résultat démontre que la distribution des plages pigmentées du tégument n'est pas entièrement codée génétiquement chez le pleurodèle. Des résultats similaires ont été obtenus chez d'autres animaux comme les vaches par exemple.