Les papillomavirus humains ne peuvent être cultivés in vitro. Pour produire un vaccin contre ces virus, on utilise donc des techniques de génie génétique pour faire produire à un système cellulaire (par exemple des levures) la protéine de capside L1 d’un type de papillomavirus. Ces protéines s’autoassemblent alors pour former des pseudo-particules virales L1. Ces dernières possèdent certains avantages par rapport aux vaccins classiques (virus inactivés ou virus atténués). En effet les pseudo-particules virales obtenues sont (i) non infectieuses et non oncogènes et (ii) permettent de produire un taux d’anticorps neutralisants élevé après une injection parentérale à faible dose.