Contrairement à ce qui se passe au niveau intestinal, en absence de microbiote, l’épithélium olfactif n’est pas fortement altéré. Son épaisseur n’est pas différente entre animaux conventionnels et axéniques. Par contre la couche de cils est réduite. (A1) Moyenne relative de l’épaisseur de l’épithélium et moyenne relative de la surface des cils, visualisée par immunohistomarquage dirigé contre l’ACIII (± ESM – écart standard à la moyenne, n = 8). Exemple d’images des boutons dendritiques (flèches blanches) des neurones olfactifs portant les cils en microscopie électronique à transmission (× 2000) chez une souris conventionnelle (A2) ou axénique (A3). Exemple de marquage des cils par la localisation immunohistochimique de l’ACIII. Les noyaux sont marqués par un agent intercalant fluorescent (Hoechst) (A4). Le renouvellement cellulaire est également ralenti chez les axéniques. (B1) Surface de marquage immunohistochimique de la caspase 3 clivée (C3C), enzyme clef de la voie majeure de l’apoptose dans la muqueuse olfactive et de PCNA, protéine présente dans les cellules en division. Les valeurs sont les moyennes relatives de surface marquées (± ESM, n = 8). Exemple de marquage de la caspase 3 clivée (B2) et de PCNA (B3). La baisse de la prolifération cellulaire dans l’épithélium olfactif des souris axéniques a été confirmée par mesure de l’expression de l’ARNm codant pour PCNA et Ki67, autre protéine exprimée dans les cellules en division (C). Les valeurs représentent la moyenne relative de l’expression de l’ARNm mesurée en PCR quantitative (± ESM, n = 7).*P < 0,05.
Impact de l’absence de microbiote sur l’épithélium olfactif
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