On considère l’exemple de deux parents issus de deux races homozygotes au niveau de deux loci indépendants. Aucun des deux parents n’exprime d’effet de dominance (puisqu’ils sont homozygotes) au niveau de ces deux loci. En revanche ils expriment des effets épistatiques favorables issus de la sélection (flèche rouge). Lorsque ces deux parents sont accouplés, les vaches F1 issues de ce croisement vont exprimer un effet d’hétérosis maximal. En effet, les vaches F1 possèdent les deux copies de chaque locus et donc expriment 100 % des effets de dominance (flèches vertes). Puis ces vaches F1 sont accouplées avec un taureau de la race B (c’est ce qu’on appelle un croisement en retour). En moyenne, les vaches issues de cet accouplement n’expriment plus que 50 % de l’effet d’hétérosis observé chez les vaches F1 (4 flèches vertes sur 8 interactions de dominance possible), et vont exprimer 25 % de pertes par recombinaison suite à la rupture d’interactions favorables entre les deux loci (flèche rouge accompagnée d’un −).