Des éléments moléculaires conservés issus de l’agresseur (ici, un microorganisme nécrotrophe ou un insecte herbivore), ainsi que des dommages physiques sont perçus au niveau de la membrane cellulaire végétale et déclenchent des réponses moléculaires précoces. Celles-ci activent la synthèse de jasmonates qui vont reprogrammer le transcriptome de la zone attaquée vers des réponses de défense. Des changements dans d’autres voies hormonales ont lieu et modulent l’action des jasmonates. Les fonctions liées à la croissance comme la photosynthèse et le cycle cellulaire sont réprimés. De nombreux gènes de voies métaboliques sont induits et conduisent à l’accumulation de composés défensifs variés. Des protéines de défense directe sont également produites et contribuent à combattre l’agresseur. Mb : membrane ; ROS : formes activées de l’oxygène ; ABA : acide abscissique ; ET : éthylène ; GA : gibbérellines ; IAA : auxine ; SA : acide salicylique ; JAs : jasmonates; FT : facteur de transcription ; REP : répresseur.
Représentation simplifiée des événements moléculaires déclenchés chez les plantes après perception d’agressions biotiques
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