Jeanne Lefévère-Laoide est étudiante en thèse au département de physiologie, biologie du développement et neuroscience de l’université de Cambridge en Angleterre. Sous la direction d’Ewa Paluch, elle y étudie la réorganisation du réseau d’actomyosine lors du rétablissement de la forme des cellules après la cytocinèse. Auparavant, elle était élève au sein du département de biologie de l’École normale supérieure, participant à des projets de recherche dans les laboratoires d’Antoine Triller (IBENS), sur la localisation des récepteurs à la glycine dans des neurones post-synaptiques d’embryons de souris, et de Henry N. Higgs (Dartmouth College, États-Unis), sur les rôles des isoformes de myosines non musculaires dans la fission mitochondriale. En master dans l’équipe de Matthieu Piel à l’Institut Curie, elle a travaillé sur la dynamique mitochondriale en réponse au confinement et lors de la migration cellulaire à travers des espaces confinés. C’est ce travail interdisciplinaire au croisement de la biologie cellulaire et de la mécanique qui l’intéresse particulièrement et la motive à continuer à faire de la recherche.