A. Témoin. Chez l’animal non manipulé, un stimulus (à gauche) se projette en une image optique au niveau de la rétine (au milieu), qui est traduite au niveau du toit optique sous la forme d’une image tectale (à droite). Les connexions entre les régions dorsales et ventrales de la rétine et les régions, respectivement, médianes et latérales du tectum conduisent à la représentation du « haut » du stimulus au niveau du tectum latéral, et du « bas » du stimulus au niveau du tectum médial.
B. Expérience. On a réalisé ici une autogreffe d’un œil de grenouille, en inversant la polarité dorso-ventrale de celui-ci. Les connexions entre la rétine et le toit optique reconstituées correspondent à la polarité originelle de la rétine : ainsi, la partie ventrale de la rétine (positionnée en dorsal du fait de l’expérience) ré-établit des connexions nerveuses avec le tectum latéral. Cette inversion conduit alors à une représentation tectale inversée : le « haut » du stimulus est désormais représenté au niveau du tectum médial, et le « bas » du stimulus est représenté au niveau du tectum latéral.
Conséquence d’une inversion dorso-ventrale de l’œil sur l’image tectale d’un objet
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