Sur ces schémas sont représentés les principales altérations qui émergent au niveau cellulaire au cours des différentes phases de la sénescence. Lors de la phase initiale, qui se matérialise par la sortie du cycle cellulaire, on observe essentiellement une activation des protéines p53, p21, p16INK4a et pRB. Lors de la phase précoce, émergent les modifications cytomorphologiques (aplatissement et donc élargissement de la cellule), les modifications chromatiniennes (nucléations des foyers d’hétérochromatine associés à la sénescence (SAHF), perte de lamine B1), alors que l’activité de la β-galactosidase lysosomiale augmente de manière significative. À cette étape, la cellule sécrète déjà un grand nombre de molécules pro-inflammatoires (SASP). Lorsque la sénescence persiste, les modifications cytomorphologiques et chromatiniennes s’accentuent et la nature du SASP évolue, favorisant l’inflammation chronique. Adapté d’après [3].
Caractéristiques phénotypiques des cellules sénescentes
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