Passionnée de génétique, j’ai réalisé toute ma carrière de chercheuse sur la drosophile, un modèle puissant pour comprendre, grâce à l’analyse de mutants, des mécanismes cellulaires et moléculaires importants à l’échelle d’un organisme entier. Au cours de ma thèse (2001-2005) que j’ai réalisée à l’université Claude Bernard Lyon 1, j’ai caractérisé le rôle d’un facteur de transcription dans la mise en place du cil, un organite cellulaire particulier présent dans certains neurones périphériques et indispensable à la perception sensorielle. De 2005 à 2010, j’ai réalisé un premier post-doc à l’université du Massachusetts au cours duquel je me suis intéressée aux mécanismes moléculaires et cellulaires d’entrainement de l’horloge circadienne par la lumière. J’ai ensuite rejoint l’équipe Épigénétique et formation du zygote dirigée par Benjamin Loppin comme post-doc et depuis 2013 comme chercheuse CNRS. Dans cette équipe, j’étudie les mécanismes de remodelage de la chromatine au cours de la différenciation des spermatozoïdes et l’importance de l’organisation singulière de la chromatine spermatique dans l’intégration des chromosomes paternels au cours de la formation du zygote.