Ma recherche porte sur l’écologie et l’évolution des interactions entre individus au sein d’une même espèce et entre individus d’espèces différentes. Je m’intéresse en particulier à la manière dont les interactions sont modifiées par l’environnement et aux conséquences de ces changements sur la dynamique évolutive des systèmes.

Lors de mon doctorat à l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier, j’ai étudié les interactions sociales liées à la production de biens communs chez la bactérie Pseudomonas aeruginosa, et notamment comment la présence d’agents antagonistes environnementaux influençait les relations entre coopérateurs et tricheurs.

Mon projet actuel à l’ETH vise à explorer les propriétés émergentes dans des communautés bactériennes et à en identifier les facteurs sous-jacents. En combinant évolution expérimentale et modélisation, j’étudie comment la coévolution entre deux espèces est modifiée par la présence d’autres espèces dans la communauté. J’analyse en particulier l’effet de l’identité de ces dernières, de leur richesse (nombre d’espèces) et du type d’interactions qu’elles entretiennent avec les espèces focales.