La plupart de mes travaux ont été basés sur l’étude de la diversité génétique de systèmes immunologiques, en particulier des immunoglobulines (allotypes) avec des applications en primatologie, épidémiologie génétique et anthropologie biologique (évolution des populations humaines). Des projets d’histoire génétique du peuplement, de migrations, de métissages et d’évolution de populations modernes ont été développés avec l’apport de marqueurs moléculaires de l’ADN toujours plus informatifs. Ils se sont appuyés sur de nombreuses collaborations nationales et internationales. Plusieurs spécialistes participent à nos projets : des linguistes, des démographes, des archéologues, des historiens, des anthropologues, des épidémiologistes, des biochimistes et spécialistes de biologie moléculaire, des généticiens et statisticiens.
Les variations quantitatives et qualitatives des haplotypes Gm constituent des données très informatives pour définir les échanges entre populations et les métissages. De plus, d’autres données moléculaires sur l’ADN mitochondrial, le chromosome Y et les autosomes (séquences, SNP et STR) ont été définies pour mieux appréhender l’évolution génétique des populations. Nos projets de recherche multidisciplinaires ont impliqués des populations du pourtour méditerranéen, d’Afrique et d’Amérique du Sud (populations amérindiennes d’Amazonie et de la zone andine, Afro-Américains), et de Madagascar (en particulier les Antomoro de la côte ouest).