Mes travaux de recherche se situent dans un contexte écophysiologique afin de comprendre les règles physiologiques qui permettent aux organismes d’optimiser leurs traits d’histoire de vie en fonction des contraintes environnementales. Au cours de mon cursus, j’ai eu l’opportunité d’étudier plusieurs modèles tels que les oiseaux, les insectes, les amphibiens et les poissons pour essayer d’illustrer au mieux le concept d’August Krogh (« pour chaque problème posé, il existe un modèle approprié »), un des pères de la physiologie comparative. Ces différentes études m’ont amené à m’intéresser principalement à la bioénergétique musculaire, à plusieurs niveaux d’intégration, allant des performances in vivo (locomotion, thermorégulation) à la mitochondrie (respiration mitochondriale et production d’ATP).