De formation chimiste et biologiste, Eva-Maria Geigl a obtenu son doctorat en biologie moléculaire des radiations de la Ludwig-Maximilian université de Munich, Allemagne. Elle a effectué sa recherche postdoctorale à l’université de Stanford, USA, au sein du projet international du séquençage du génome humain et sur les séquences rétrovirales endogènes. Elle a continué sa recherche sur l’architecture et l’évolution des chromosomes humains à l’Institut Jacques Monod, Paris. Cette recherche l’a amené à s’intéresser de plus près à l’évolution biologique et culturelle de la lignée humaine, aussi inspirée par la richesse et l’ampleur de la préhistoire en France. Elle a monté un laboratoire de haut confinement pour l’analyse de l’ADN ancien à l’Institut Jacques Monod de Paris ainsi qu’un groupe de recherche et est actuellement directrice de recherche au CNRS. Avec son équipe, elle étudie par l’approche paléogénomique l’évolution des génomes de populations et d’espèces animales et humaines au Pléistocène et à l’Holocène, c’est-à-dire au cours des derniers deux cent mille ans.