Mes recherches se focalisent sur les relations entre le système nerveux périphérique et l’environnement en utilisant la muqueuse olfactive comme modèle chez les rongeurs. Cette muqueuse est un neuroépithélium qui se régénère tout au long de notre vie. Il est à l’interface de l’environnement et du système nerveux.

Bien qu’électrophysiologiste de formation, j’utilise une approche intégrative, allant des mécanismes moléculaires et cellulaires régissant la réception du signal odorant et son traitement, jusqu’à sa résultante comportementale. Je me suis intéressé aussi bien aux modulations des réponses olfactives par l’environnement interne (hormones comme l’insuline, ou peptides locaux comme l’endothéline) que par l’environnement externe (entraînement circadien, environnement odorant).

Plus récemment, je me suis intéressé aux potentielles interactions avec les microorganismes, le microbiote d’abord, puis les virus respiratoires dont celui de la grippe. En effet, les neurones olfactifs sont en contact direct avec l’environnement, donc notamment avec les virus, et se projettent directement vers le système nerveux central. Ils représentent une voie de passage privilégiée vers le cerveau pour les pathogènes. Les défenses de la muqueuse olfactives sont pour l’instant très mal connues.

Je travaille désormais au sein de l’équipe Flu qui s’intéresse aux interactions entre le virus Influenza et son hôte en utilisant la souris comme modèle.