L'Ile-de-France est la région la plus peuplée de France avec une densité moyenne de près de 1 000 habitants au km2. Pour autant, près de la moitié de sa surface est consacrée à l'agriculture. Mais les exploitations agricoles sont de plus en plus vastes (112 ha en moyenne contre 55 ha en moyenne pour le pays entier) et de plus en plus homogènes. Ainsi 60 % des surfaces agricoles sont consacrées à la production de céréales. Les haies, les bosquets, mais aussi les milieux humides comme les mares (hauts lieux de biodiversité) continuent à diminuer. Le nombre de niches écologiques est donc de plus en plus faible, ce qui est défavorable à la biodiversité. L'usage massif de pesticides va également dans le même sens. C'est ainsi qu'on note une diminution de 21 % du nombre d'espèces d'oiseaux depuis 2002, et de 8 % du nombre d'espèces de papillons depuis 2005.

Du côté des éléments positifs, on note que la biodiversité des forêts se maintient, probablement grâce à une politique active de protection de ces milieux. Plus étonnant, la biodiversité urbaine augmente. Cette amélioration est due à la diminution, avant une interdiction totale en 2017, de l'utilisation de pesticides dans les espaces verts urbains, voiries, etc.

A noter que les données permettant ce diagnostic et son évolution dans le temps sont largement alimentées par des actions de science participative. Si vous le souhaitez, vous pouvez donc rejoindre l'une des nombreuses initiatives permettant de participer l'une des actions de recensement qui existent. Plus d'information sur le site de Natureparif.

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